Dans ce contexte, faites un état de vos stocks, anticipez les délais de livraison et n’hésitez pas à regrouper vos commandes.
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En France, les tensions sur l’approvisionnement en médicaments se confirment de jour en jour. Une pénurie qui concerne notamment le paracétamol et l’amoxicilline/amoxicilline acide clavulanique/amoxicilline pédiatrique.
Concernant le paracétamol, une note classée « urgente » de la DGS confirme que le produit « fait l’objet de difficultés d’approvisionnement, situation liée à une augmentation constante de la consommation depuis plusieurs mois ».
Compte tenu du contexte, la DGS recommande aux professionnels de santé, et notamment aux chirurgiens-dentistes, d’« adapter la dose, la dispensation, la durée du traitement selon les besoins individuels des patients ». Ainsi une posologie de trois prises par jour toutes les 8 heures est recommandée (au lieu de quatre prises par jour toutes les 6 heures). Plus de détails ICI sur le site de l’ANSM.
Concernant l’amoxicilline, l’un des antibiotiques les plus prescrits chez les enfants en France, la situation est encore plus préoccupante puisque de nombreuses officines sont en rupture de stock. Et la pénurie risque de s’aggraver dans les prochaines semaines ! (1) « Les difficultés d’approvisionnements en amoxicilline, seule ou en association à l’acide clavulanique, persistent », confirme une autre note de la DGS qui rappelle que, « dans ce contexte, la prescription comme l’utilisation à bon escient des antibiotiques sont essentielles ».
La Société française de pédiatrie (SFP) a déjà fait part de son inquiétude, estimant que « toutes les conditions étaient réunies pour une crise majeure de santé publique en pédiatrie d’ici à quelques jours ». Une crise qui se profile alors que l’épidémie de bronchiolite et de grippe (cf. article triple épidémie) a déjà fragilisé les services hospitaliers…
Pour parer au plus pressé, la DGS recommande donc une Dispensation à l’Unité (DAU) dans les pharmacies et un strict respect des indications de prescription par les professionnels de santé. Le détail des recommandations du ministère de la Santé sont à consulter ICI.
À SAVOIR
En cas de douleur et/ou fièvre, l’utilisation d’anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) n’est pas à privilégier, en particulier chez l’enfant. Les AINS sont par ailleurs contre-indiqués à partir du début du sixième mois de grossesse.
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