Dans ce contexte, faites un état de vos stocks, anticipez les délais de livraison et n’hésitez pas à regrouper vos commandes.
Votre URPS CD ARA reste à votre disposition pour vous accompagner !
Le début de l’hiver s’annonce préoccupant, voire un brin anxiogène, sur le front des épidémies. L’alignement des planètes est en effet loin d’être favorable : à la reprise de l’épidémie de Covid-19 s’ajoute celles de la grippe, particulièrement virulente cette année, de la bronchiolite. « Le virus de la grippe n’a que peu circulé pendant deux ans. De plus, il y a un relâchement général de l’application des gestes barrières. La combinaison fait que l’on risque de voir aujourd’hui une épidémie importante », prévient ainsi le virologue lyonnais de renom Bruno Lina.
L’arrivée des grands froids va inévitablement accentuer cette tendance. D’autant que le passage aux températures négatives, propices à la circulation des virus, coïncide actuellement avec une forte pénurie d’antibiotiques. Si l’on ajoute à cela l’augmentation du nombre d’infections invasives à streptocoque A (lire À SAVOIR), voire une montée en flèche de la gastro-entérite, le cocktail incite clairement à la prudence.
L’URPS, dans ces conditions, vous invite à redoubler de vigilance. Et à renouer avec les bons réflexes acquis depuis le début de la crise sanitaire.
Le premier d’entre eux, est d’être vacciné notamment contre les grippes A. Puis, ce qui relève du principe de précaution, consiste à renouveler les stocks d’EPI tant qu’il y en a. Faites-le en plein de masques FFP2, désinfectants de surface, épurateurs d’air et autres sacs poubelles et DASRI…
Autre conseil, remettre au goût du jour les bonnes procédures de prise de rendez-vous en période épidémique : questionnaire de santé dès la prise de rendez-vous téléphonique (symptômes, toux, fièvre…), rappel des règles sur place de distanciation physique et des gestes barrière, recours au thermoflash ou au gel hydro-alcoolique, etc.
Enfin, il peut être utile de reconstituer vos stocks de tests de dépistage Covid-19 et grippe A et B. Concernant les tests de dépistage des angines à streptocoques A (TROD), vous pouvez tenter votre chance auprès de vos fournisseurs de tests de diagnostics. Mais vous pourrez d’autant plus facilement vous les procurer en officine, avec votre carte professionnelle.
Notre rôle, face à ces épidémies, est d’encourager à la vaccination, notamment auprès des publics les plus fragiles. De plus, il faut lever les doutes éventuels quant aux dangers d’une double vaccination. « Une personne à risque peut tout à fait se faire vacciner le même jour, avec deux types de vaccins différents », rassure ainsi le Dr Anne-Sophie Ronnaux-Baron, responsable du pôle de veille sanitaire à l’ARS. « Les deux injections sont toutefois réalisées à deux endroits distincts, soit généralement une sur chaque bras. La double vaccination est réalisée sur le même lieu par la même personne, qu’il s’agisse du médecin, du chirurgien-dentiste, du pharmacien ou d’un infirmier ».
Pour mémoire, les chirurgiens-dentistes font partie des professionnels de santé qui peuvent être autorisés à vacciner.
Cet appel à la vigilance pourrait également s’appliquer aux risques de contaminations par infections à VIH ou IST bactériennes. Cette précaution n’est bien sûr pas uniquement valable en période épidémique, et l’URPS Chirurgiens-Dentistes ARA mettra prochainement à votre disposition une fiche-mémo spécifique. Le document, téléchargeable sur notre site internet (www.urps-cd-ara.fr), est élaboré en partenariat avec le COREVIH Arc Alpin (Comité de Coordination Régional de la lutte contre les Infections Sexuellement Transmissibles et le VIH en Isère, Savoie et Haute-Savoie).
À SAVOIR
Les autorités sanitaires recommandent une certaine vigilance face à la hausse des cas d’infections au streptocoque A. Plusieurs décès d’enfants ont été recensés en Grande-Bretagne, l’épidémie gagne le reste de l’Europe. Depuis fin novembre, des cas ont été relevés dans plusieurs régions françaises, y compris en Auvergne-Rhône-Alpes. « Ces cas ont entrainé l’hospitalisation en réanimation d’au moins 8 enfants sans facteurs de risque identifiés, parmi lesquels 2 sont décédés. Trois cas adultes ont été signalés dont 1 est décédé », indique ainsi le Pr Jérôme Salomon, le Directeur Général de la Santé.
Retrouvez toute l’actualité de votre URPS et de la profession dentaire sur notre newsletter bimestrielle.
En vous inscrivant, vous acceptez de vous conformer à la politique
de confidentialité et aux conditions d’utilisation de l’URPS.