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Diplôme d’assistant(e)s dentaires : enfin du neuf !

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L’information est presque passée inaperçue, mais le projet de loi sur l’accès aux soins adoptée en première intention par l’Assemblée Nationale, le 12 janvier dernier, constitue une vraie avancée dans le dossier très attendu de la réforme du statut des assistant(e)s dentaires.

 

 
Les articles 4 et 4 bis de la proposition de loi portée par Stéphanie Rist, la député Renaissance du Loiret, par ailleurs rapporteure de la réforme des retraites, entérinent en effet de facto la création de la profession d’assistant en médecine bucco-dentaire. ‘’Les assistants dentaires (…) peuvent exercer en pratique avancée, conformément à l’article L. 4301‑1, en tant qu’assistants en médecine bucco‑dentaire. Un décret en Conseil d’État, pris après avis de l’Académie nationale de médecine et de l’Académie nationale de chirurgie dentaire, détermine les compétences des assistants en médecine bucco‑dentaire ainsi que les modalités d’accès à cette profession’’, stipule le texte.

 

Cette évolution du statut d’assistant(e) dentaire est une nécessité plébiscitée de longue date par la profession, et plus notamment par l’URPS CD ARA. « On acte ici la création d’un nouveau métier, et c’est une excellente nouvelle », confirme le Dr Arnaud Desclos de la Fonchais, chirurgien-dentiste à Lapalisse et membre du bureau de l’URPS.

 

« Une première étape primordiale »


Le chemin vers l’officialisation du futur diplôme d’AMBD (assistant(e) en médecine bucco-dentaire) est encore long. Le texte doit encore être présenté au Sénat, vraisemblablement courant février.

« Nous avons toutes les raisons d’être optimistes, car le projet semble faire l’unanimité parmi les groupes parlementaires. Il ne devrait pas y avoir d’opposition », souligne le Dr Desclos De La Fonchais. « Il s’agit d’une première étape primordiale, qui acte surtout un nouveau statut. Elle va permettre aux différentes composantes de la profession et de la branche dentaire de travailler avec le Ministère de la Santé et la Direction générale de l’Organisation des Soins pour mettre en place les décrets relatifs au référentiel métier et aux modalités de formation. »

 

La formation des assistant(e)s dentaires et le financement à définir

 

Le projet pourrait se concrétiser « sous trois ou quatre ans, s’il y a une vraie volonté d’avancer. » Le temps, en effet, de lever deux écueils importants, ceux de la formation des futurs AMBD et de son financement. « C’est le ministère qui, désormais, maîtrise le tempo. Maintenant que le métier est créé, il a une feuille de route. Et si de notre côté, nous sommes en attente, nous resterons très vigilants pour éviter toute dérive potentielle ».

Sur ce point, l’article 4 bis du projet de loi précise que ‘’quelle que soit la structure d’exercice, le nombre d’assistants dentaires ne peut excéder le nombre de chirurgiens-dentistes ou de médecins qui la composent.’’ Une manière d’établir le garde-fou attendu par la profession contre le développement de centres dentaires désireux de multiplier les actes sans supervision systématique de chirurgiens-dentistes.

« Cette annexe explique non seulement que les assistants dentaires doivent travailler en présence d’un chirurgien-dentiste, mais aussi qu’ils peuvent le faire en présence d’un médecin. Sans doute le texte fait-il ici référence aux spécialistes de la chirurgie orale, stomatologues, etc. », note le Dr Desclos de La Fonchais.

 

Une manière de rappeler que l’URPS CD ARA, très heureuse de cette avancée tant attendue, sera également particulièrement attentive aux détails de ce nouveau texte, ainsi qu’aux interprétations qui pourraient en être faites.

 

À SAVOIR
Le statut d’AMBD sera ouvert aux assistant(e)s dentaires exerçant depuis plus de deux ans. Mais cette formation diplômante de 24 mois (6 à 800 heures) sera également accessible aux licences option santé et diplômes d’État type infirmier (sous réserve de validation de 4 UE et de six mois de stage comme assistant(e) dentaire) et aux hygiénistes de l’Union Européenne (sous réserve de validation en commission spécifique).

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