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Vaccins : le point sur nos obligations

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Alors que plusieurs vaccins, dont celui contre le Covid-19, sont déjà obligatoires pour les professionnels de santé, la Haute Autorité de Santé a recommandé cet été que celui contre la rougeole le devienne également. Le point sur tous les vaccins.

 

La Haute Autorité de Santé a confirmé le 31 juillet l’ensemble de ses recommandations relatives aux vaccins pour les professionnels de santé. Sont concernés les praticiens, bien sûr, mais aussi tous les salariés et intervenants en établissements de santé, structures sociales et centres médico-sociaux, à moins bien sûr qu’ils ne soient déjà vaccinés.

 

Les vaccins obligatoires pour exercer

 

En mars, la HAS avait déjà confirmé la liste des vaccins obligatoires en secteurs sanitaires, social et médico-social. Il s’agit des vaccins contre le Covid-19, le tétanos, la diphtérie, l’hépatite B et la poliomyélite.

 

Depuis fin juillet, l’établissement a aussi ajouté à cette liste le vaccin contre la rougeole. Cette maladie particulièrement contagieuse est en effet susceptible d’avoir de sévères conséquences sur les personnes infectées, notamment chez les personnes fragiles. Et ce « risque est particulièrement présent en milieu de soins et touche le personnel soignant et les patients. Des études de Santé publique France indiquent que les professionnels de santé sont impliqués dans 75 à 83% des cas de rougeole en établissement de santé en France », argumente la HAS.

 

Les vaccins recommandés

 

La Haute Autorité de Santé, en revanche, a maintenu une ‘’simple’’ recommandation pour les vaccins contre l’hépatite A, la coqueluche, la varicelle et la grippe saisonnière.

 

Pour l’hépatite A, la HAS justifie une « évolution généralement bénigne de l’infection, par la circulation limitée du virus et les risques très faibles de transmission nosocomial ». La coqueluche, « du fait d’une très bonne couverture vaccinale des nourrissons » et la varicelle, en raison de la « très forte proportion de personnes immunisées avant l’âge de 10 ans », ‘’échappent’’ également à l’obligation.

 

La HAS aurait en revanche aimé que ce soit le cas de la grippe saisonnière, en raison d’une trop faible couverture vaccinale des professionnels de santé.  « Plusieurs études suggèrent, mais avec un faible niveau de preuve, que l’augmentation de la couverture vaccinale des soignants contre la grippe pourrait réduire significativement le nombre d’infections… »

C’est ce manque de preuves et « l’insuffisance des données disponibles à ce jour » qui maintiennent le vaccin contre la grippe parmi les vaccins simplement recommandés pour les professionnels de santé.

 

À SAVOIR

Le point sur la méthodologie : « Pour rendre son avis, la HAS s’est appuyée sur les critères de mise en œuvre d’une obligation vaccinale pour les professionnels, proposés par le Haut Conseil de la Santé Publique en 2016. Selon ces quatre critères cumulatifs, la décision de mettre en œuvre ou de maintenir une obligation vaccinale pour les professionnels s’applique pour la prévention d’une maladie grave, qui présente un risque élevé d’exposition pour le professionnel, un risque de transmission à la personne prise en charge et pour laquelle il existe un vaccin sûr et efficace.  La HAS a donc notamment pris en compte les dernières données épidémiologiques des maladies concernées, les données relatives aux risques de transmission en milieu professionnel, les données de couverture et d’efficacité vaccinale ainsi que la disponibilité des vaccins. »

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