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Marc Barthélémy : « je retiens beaucoup d’enthousiasme »

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Cheville ouvrière de l’URPS CD ARA, l’ancien président Marc Barthélemy prend sa retraite après quinze années de bons et loyaux services. À l’heure de son départ, il revient sur les principaux combats qui ont animé ses années d’engagements au service de la profession, de la question des retraites à celle des centres dentaires.

 

Notre URPS salue le départ à la retraite en juin de l’un de ses membres historiques ! Le Dr Marc Barthélemy, secrétaire général de 2010 à 2015, président en 2016-2017 puis secrétaire général adjoint.

 

Ce clap de fin met un terme à une longue carrière, durant laquelle notre confrère issu du dynamique département de l’Isère, n’aura jamais conçu son parcours professionnel sans un engagement sans faille au service de ses pairs (lire À SAVOIR).

 

Marc, vous vous êtes constamment impliqué pour la défense de vos confrères et de la profession : un engagement fondamental pour vous ?

Je n’ai jamais aimé n’être qu’un numéro. Lorsqu’il y a un problème, je préfère essayer d’aider à trouver des solutions plutôt que de critiquer. J’ai toujours été attaché à l’exercice libéral, et plus particulièrement aux notions de liberté d’exercice, d’installation, d’honoraires… De liberté aussi, pour les patients, de pouvoir choisir leur chirurgien-dentiste.

 

L’URPS vous a-t-elle permis de concrétiser cette ambition ?

Oui : l’URPS est un des outils dont la profession a besoin pour se défendre. Les URPS ont été créées en même temps que les ARS, dont elles sont les interlocutrices principales. C’est là le rôle souhaité par le législateur, sans quoi nous ne serions pas audibles. Nous menons des actions grâce et pour nos confrères. Notre priorité est d’agir pour le bien de tous, praticiens et patients.

 

Quel a été le premier combat dans lequel vous vous êtes impliqués ?

Celui des centres dentaires. Dès 2015, nous avons été confrontés à l’affaire DENTEXIA. Notre rôle fut d’ouvrir les yeux des instances publiques sur les dérives de certains de ces centres dentaires et le tort qu’ils font aux patients et par conséquent à la profession libérale. A ce titre, nous avions été reçus avec le Dr Eric Lenfant à l’IGAS.

 

« DE NOMBREUX PROJETS ONT PU ABOUTIR »

 

La question des retraites vous a aussi beaucoup animé ?

Tout à fait. Dans les années 1980, au vu de notre courbe démographique, nous étions inquiets pour le financement de nos retraites.  Dès 1989, j’avais créé avec un confrère médecin l’association ‘’SOS retraite santé’’ pour alerter sur cette problématique. J’ai ensuite intégré le Conseil d’Administration de notre Caisse des Retraites, un engagement complexe mais passionnant pendant vingt ans.

 

Vous vous êtes également beaucoup engagé sur le plan ordinal…

Au Conseil de l’Ordre de l’Isère dès 1994, puis au Conseil Régional de l’Ordre à partir de 2020. Il s’agit selon moi d’une institution très importante : elle permet aux chirurgiens-dentistes de gérer directement leur profession, sans la tutelle d’une administration. Elle nous permet de maîtriser au quotidien son fonctionnement, sa liberté et son avenir. C’est un bien précieux qu’il faut préserver.

 

Avec l’URPS, quelles ont été vos grandes satisfactions ?

De 2010 à 2015, il a tout fallu créer, mettre en place les dispositifs permettant à l’URPS d’agir. Ce fut lourd. Et ce fut l’époque où la problématique des centres dentaires nous a beaucoup occupés. Mais je suis aujourd’hui très heureux de voir que de nombreux projets ont pu aboutir, grâce à l’implication de tous. C’est un travail de groupe. Et nous avons avec le président actuel, le Dr Éric Lenfant, quelqu’un qui donne une remarquable impulsion.

 

« JE NE VAIS PAS RESTER DANS UN CANAPÉ ! »

 

Quel regard portez-vous sur ces quinze années ?

Je retiens beaucoup d’enthousiasme, des satisfactions et aussi quelques frustrations. Cet engagement est, en effet, très chronophage : il faut que les chirurgiens-dentistes aient conscience du temps donné par ceux qui s’impliquent, tant sur leur vie professionnelle que personnelle.

 

Avez-vous le sentiment que vos efforts ont porté leurs fruits ?

Pas vraiment, mais surtout pour des raisons conjoncturelles. J’ai l’impression de m’être beaucoup battu pour préserver la profession, mais que nos libertés et nos acquis sont tout de même en train de disparaître peu à peu. C’est forcément assez frustrant.

 

Quand allez-vous entamer votre nouvelle vie ?

Je pars à la retraite au 30 juin, après 44 années d’exercice. Mais je ne vais pas rester dans un canapé ! Je serai chirurgien-dentiste consultant sur les litiges dans la profession dans le prolongement de mon engagement pour les confrères. Mais j’aurai tout de même un peu plus de temps à consacrer à ma passion pour les voitures et motos anciennes.

À SAVOIR

Diplômé en 1980 de la faculté d’odontologie de Lyon, Marc Barthélémy était déjà impliqué dans les associations étudiantes (trésorier de l’AECDL). Tout naturellement, parallèlement à son exercice libéral à Seyssinet-Pariset (Isère), il multiplie tout au long de sa carrière les engagements syndicaux (Président AuRA, Vice-Président national de la FSDL), ordinaux (CDO 38, puis CRO) et divers (commission disciplinaire AuRA, juge prud’hommal pendant 24 ans)… Durant quinze ans, il est également administrateur à la CARCDSF (Caisse Autonome de Retraite des Chirurgiens-Dentistes et des Sages-Femmes).

 

© DR

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