Le Sénat vote (enfin) le statut d’assistant(e) en santé bucco-dentaire !
14 novembre 2025
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14 novembre 2025
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Ce vote s’inscrit dans un contexte de dégradation régulière de la démographie dentaire, le dernier zonage régional ayant révélé une augmentation inquiétante du nombre de ZSD (Zones Sous-Dotées) et ZTSD (Zones Très Sous-Dotées).
« Il y a urgence », a estimé Raphaël Daubet, sénateur et ancien chirurgien-dentiste, à l’origine de la proposition de loi. « La santé bucco-dentaire des Français est assez alarmante. Des milliers de patients renoncent à se faire soigner faute de praticiens disponibles. Il fallait une réponse structurelle, pas un simple pansement. Car, quand la santé orale recule, c’est toute la santé qui se dégrade ».
Avec l’adoption de ce métier d’assistant(e) dentaire, les sénateurs entendent renforcer l’accès aux soins dentaires et fluidifier les parcours de soins. C’est aussi un bon moyen de libérer du temps médical pour les chirurgiens-dentistes, lesquels pourront se concentrer davantage sur des actes techniques.
Concrètement, sous la responsabilité du chirurgien-dentiste, l’ASBD pourra réaliser des actes d’imagerie, de prophylaxie et de suivi post-chirurgical. Son périmètre d’intervention s’étendra jusqu’à la participation à des actions de prévention en établissements de santé ou en milieu scolaire.
Dans un contexte de tension dans les métiers du soin, ce vote constitue donc une bonne nouvelle pour nos cabinets dentaires. Cette adoption parlementaire est aussi une reconnaissance du rôle d’assistant(e) dentaire ouvrant la porte à de futures vocations.
Dans cette perspective, un diplôme spécifique sera créé (niveau bac+2). Les assistant(e)s dentaires déjà en poste – chargés de la préparation des instruments et de la réalisation de tâches administratives – pourront évoluer vers ce nouveau métier via la formation continue. Des passerelles seront également créées pour les étudiants en odontologie.
Reste maintenant à attendre la mise en application de ce projet de loi. La naissance de cette nouvelle profession est en effet désormais étudiée par les députés. La balle est dans le camp de l’Assemblée Nationale…
Même si la nouvelle est satisfaisante, certaines zones d’ombre subsistent quant aux modalités pratiques de la mise en place de ce cursus et à sa prise en charge.
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