Concrètement, les centres de santé ou leur antenne ayant une activité dentaire sont désormais soumis, pour leurs seules activités dentaires, à l’agrément de l’Agence Régionale de Santé. Le même agrément sera à l’avenir réclamé aux centres de santé ou leurs antennes ayant une activité ophtalmologique ou orthoptique.
La loi publiée au Journal Officiel stipule que le représentant légal du centre dentaire devra adresser au directeur général de l’ARS un dossier en vue de l’obtention de l’agrément. « Ce dossier comprend le projet de santé, les déclarations des liens d’intérêts de l’ensemble des membres de l’instance dirigeante et les contrats liant l’organisme gestionnaire à des sociétés tierces », détaille le texte de loi, précisant que l’agrément délivré par l’ARS est provisoire. « Il ne devient définitif qu’à l’expiration d’une durée d’un an à compter de l’ouverture du centre ». Durant l’année probatoire, l’ARS pourra organiser une visite de conformité, de manière anonyme, pour s’assurer de la conformité de la gestion du centre et de son offre de soins.
Pour renforcer le caractère coercitif de la loi, le texte promulgué prévoit un renforcement significatif des sanctions que peut prononcer l’ARS avec une augmentation du montant de l’amende administrative (500 000€ au lieu de 150 000€) et une revalorisation de l’astreinte jour à 5 000€ au lieu de 1 000€.
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